Histoires de caissons (Ikelite et Olympus)

Bonjour  

Ma première caméra est dans ce caisson Ikelite. .



L’Olympus SP-350 était dan ce caisson PT-030.



Le message ci-dessous est aussi valable pour d’autres caissons.

Après plusieurs mois d’inactivité, j’avais remarqué que les boutons étaient plus difficiles à actionner (pousser ou tourner).

Ce sont les adhérences des ‘Oring’ (joints toriques) sur les axes.
Une action trop brutale dans ce cas pourrait peut-être provoquer des arrachements de matière aux joints …et ainsi compromettre l'étanchéité.
Je ne risque pas.

Réveiller les commandes
J’y allais de manière progressive…dès que je sentais une résistance plus forte, j’arrêtais les actions et je les répétais en douceur, ça finissait  par bien passer.
Je re-graissais alors ces axes.

Avant de refermer le caisson
Bien souffler sur le joint du caisson pour éliminer … vers l’extérieur, ce que l'on ne voit pas et qui ainsi compromettrait l'étanchéité ( poils, cheveux, grains de sable, etc)
Passer le doigt sur la surface contre laquelle le joint sera pressé, pour l’épousseter.
Deux précautions valent mieux qu’une .
Je n'ai jamais graissé ce joint. Avec la graisse silicone il y a un risque que les 'fines saletés' s'y collent.
La graisse silicone n’améliore pas l’étanchéité, elle n’est nécessaire que pour réduire les frottements (axe en rotation ou en translation)
Et j'ai convaincu ma moitié de faire pareil avec son FT3 ( en caisson) …ils ont plus de 12 ans et toujours OK.

Nous n'avons jamais eu d’infiltration d’eau…

Excepté … pour le cas particulier ci-dessous avec le Caisson Olympus PT-030 de 2006

Lors d’une balade de +/- 4 h en PMT entre Brayka Bay et Oriental Bay en mer Rouge.

La video ci-dessous est malheureusement présentée maintenant par Vimeo en 360p au lieu de 720p…et les 5 premières secondes sont maintenant souvent saccadées

 

https://vimeo.com/23227973

En arrivant à Oriental Bay, ’SUDE’  ( ma moitié) cria, il y a de l’eau dans le caisson.
Dare-dare (comme le disent les abeilles) nous sommes sortis de l’eau.
Il était rempli de buée.
En l’ouvrant, il y avait moins d’une cuillère à café d’eau. L’APN fonctionnait encore, il n’était pas trempé.
L’après-midi après avoir nettoyé le caisson, je l’ai testé à 12 m de profondeur, avec du papier de toilette (propre) à l’intérieur et là j’ai actionné toutes les commandes.
Plus tard, à l’autopsie dans la chambre, le caisson n’était pad mort, car le papier était sec.

Que s’était-il donc passé  
‘SUDE’ durant le 4h de balade en surface (elle ne descend plus), avait gardé son APN devant elle au ras de l’eau … sous le soleil égyptien.
Il y aura eu une surchauffe à l’intérieur du caisson qui aura provoqué une augmentation de pression de l’air.
Le joint torique aura réagit comme une soupape pour évacuer cette surpression de l’air qui ainsi diminua et en fin de surpression un bref état transitoire aura permis à la ‘cuillère d’eau de rentrer.
C’est ce qui me semble probable.

Plus tard on se rendit compte que les expositions n’étaient plus correctes et que le flash ne fonctionnait plus.
Je l’ai ouvert et j’y ai trouvé une trace de sel…RIP

Donc depuis, pour les balades en surface, nous gardons nos appareils à l’ombre, contre la poitrine, ainsi plus de risque de surchauffe.

Conservation  entre les périodes d’utilisation.
Le joint est conservé hors du caisson, séparément ( voir photo), pour qu’il garde son élasticité (sans prendre de forme rectangulaire avec des coins arrondis où il est plus distendu).
Ne pas verrouiller le caisson, ni pour les voyages en avion. J’ai ainsi eu un caisson très difficile à ouvrir…vers 2003
Prudemment avec lame pointue, j’y suis arrivé  et j’ai entendu un bruit de succion.
Les cabines des avions, sont à environ 80% de la pression atmosphérique (*) normale pour des raisons économiques (masse de la carlingue et consommation de carburant)
(*) les passager doivent avaler …déglutir ( Toynbee) pour compenser la dépression sur les tympans (pas de Valsalva comme on le voit ou entend parfois).

Revenons à l’APN.
Il est entré dans la cabine avec de l’air à la pression atmosphérique normale.
Durant l’ascension la pression dans la cabine a diminué jusqu’à l’atitude de croisière (10.000 m où là pression de l’air est à +/- le 1/4 de celle au sol…et à -50°C)
L’intérieur de l’APN était alors en surpression…même phénomène que pour la mésaventure de ’SUDE’ avec alors l’intérieur de l’APN à la pression de la cabine en croisière.
Au retour au sol, alors les 2 demi-coques du caisson étaient bien pressées l’une contre l’autre  d’où les difficultés que j’ai eues à ouvrir le caisson.



Maintenant, comme le disent ‘Chevallier et Laspalès’,  « C’est vous qui voyez »  

A+
dcvf