Les différentes façons de plonger
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Les différentes façons de plonger
Bonjour tout le monde
Le snorkeling ou balade palmée se pratique essentiellement en surface ou avec de brèves descentes à 3...10m pour certain(e)s (pas de formation pour cette activité ni brevet)
La plongée libre ou plongée en apnée (avec formations et brevets chez : FFSSM AIDA, PADI, SSI Freediving, Apnea Academy, etc)
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Plongée_en_apnée
Pour ces deux premières activités, le matériel sera détaillé dans Technique...
La plongée en scaphandre (avec formations et brevets)
A ne pas confondre avec => http://www.scaphandrier.ch
Le scaphandre du plongeur autonome, c’est le ''réservoir porté sur le dos complété pas le détendeur et l'embout bucal''.
Ce réservoir (pour la plongée de base) contient de l’air, comprimé jusqu’à 300 Bars,…et pas de l’OXYGENE comme on l’entend trop souvent sur les média.
Pour plus d’informations voir sur le net : scaphandre du plongeur autonome
Parenthèse concernant ce qui concerne la plongée en apnée et qui est un petit chapitre contenu dans certains livres consacrés à la plongée en scaphandre et qui était annoncé par le Dr Sciarli 'Le rendez-vous syncopal des sept mètres'
Clic --> Pr. Jacques Henri Corriol a écrit (p. 120, " Le rendez-vous syncopal des sept mètres n'existe pas » )
Ce qui ferait croire, qu'une fois les 7m franchis lors la remonté qu'il n'y aurait plus rien à craindre, .
On peut encore faire uns syncope dans les 30 s qui suivent le retour en surface…voir Clic --> Syncope hypoxique
Si vous avez des questions n'hésitez pas
A+
dcvf
Le snorkeling ou balade palmée se pratique essentiellement en surface ou avec de brèves descentes à 3...10m pour certain(e)s (pas de formation pour cette activité ni brevet)
La plongée libre ou plongée en apnée (avec formations et brevets chez : FFSSM AIDA, PADI, SSI Freediving, Apnea Academy, etc)
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Plongée_en_apnée
Pour ces deux premières activités, le matériel sera détaillé dans Technique...
La plongée en scaphandre (avec formations et brevets)
A ne pas confondre avec => http://www.scaphandrier.ch
Le scaphandre du plongeur autonome, c’est le ''réservoir porté sur le dos complété pas le détendeur et l'embout bucal''.
Ce réservoir (pour la plongée de base) contient de l’air, comprimé jusqu’à 300 Bars,…et pas de l’
Pour plus d’informations voir sur le net : scaphandre du plongeur autonome
Parenthèse concernant ce qui concerne la plongée en apnée et qui est un petit chapitre contenu dans certains livres consacrés à la plongée en scaphandre et qui était annoncé par le Dr Sciarli 'Le rendez-vous syncopal des sept mètres'
Clic --> Pr. Jacques Henri Corriol a écrit (p. 120, " Le rendez-vous syncopal des sept mètres n'existe pas » )
Ce qui ferait croire, qu'une fois les 7m franchis lors la remonté qu'il n'y aurait plus rien à craindre, .
On peut encore faire uns syncope dans les 30 s qui suivent le retour en surface…voir Clic --> Syncope hypoxique
Si vous avez des questions n'hésitez pas
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dcvf
Dernière édition par dcvf le Dim 14 Nov - 19:34, édité 3 fois
Re: Les différentes façons de plonger
"balade palmée", c'est tout à fait le bon terme pour que ce je fais
rien de bien nerveux, je suis d'un naturel plutôt contemplatif
rien de bien nerveux, je suis d'un naturel plutôt contemplatif
Mascareignes- Messages : 401
Date d'inscription : 04/03/2020
Re: Les différentes façons de plonger
dcvf a écrit:Bonjour tout le monde
Clic --> Pr. Jacques Henri Corriol a écrit (p. 120, " Le rendez-vous syncopal des sept mètres n'existe pas » )
Ce qui ferait croire, qu'une fois les 7m franchis lors la remonté qu'il n'y aurait plus rien à craindre, .
On peut encore faire uns syncope dans les 30 s qui suivent le retour en surface…voir Clic --> Syncope hypoxique
Si vous avez des questions n'hésitez pas
A+
dcvf
Le dernier paragraphe avec le rendez-vous syncopal des sept mètres et la syncope hypoxique concernent la plongée en apnée et non l'allongée en scaphandre. Pour cette dernière, les risques sont tout autres ...
Il y a confusion dans ce que tu as écrit.
Reve-de-voyage- Messages : 30
Date d'inscription : 18/10/2021
Localisation : Paris
Re: Les différentes façons de plonger
Reve-de-voyage a écrit:dcvf a écrit:Bonjour tout le monde
Clic --> Pr. Jacques Henri Corriol a écrit (p. 120, " Le rendez-vous syncopal des sept mètres n'existe pas » )
Ce qui ferait croire, qu'une fois les 7m franchis lors la remonté qu'il n'y aurait plus rien à craindre, .
On peut encore faire uns syncope dans les 30 s qui suivent le retour en surface…voir Clic --> Syncope hypoxique
Si vous avez des questions n'hésitez pas
A+
dcvf
Le dernier paragraphe avec le rendez-vous syncopal des sept mètres et la syncope hypoxique concernent la plongée en apnée et non l'allongée en scaphandre. Pour cette dernière, les risques sont tout autres ...
Il y a confusion dans ce que tu as écrit.
Peux-tu citer où il y a confusion.
Je reprends ce qu'a écrit le Pr. Corriol au sujet de l'apnée je sais très bien que ce 'rendez-vous syncopal' annoncé par le Dr Sciarly ne concerne pas la plongée en scaphandre mais uniquement la plongée en apnée.
Je ne confond rien
PS : Je suis allé relire et tu as raison de signaler que cela prête à confusion merci de l'avoir signalé.
J'ai intercalé le texte ci-dessous
Parenthèse concernant ce qui concerne la plongée en apnée et qui est un petit chapitre contenu dans certains livres consacrés à la plongée en scaphandre et qui était annoncé par le Dr Sciarli 'Le rendez-vous syncopal des sept mètres'
A+
dcvf
Dernière édition par dcvf le Dim 14 Nov - 19:34, édité 2 fois
Re: Les différentes façons de plonger
Depuis 3 ans, je pratique le plongée en scaphandre. J'ai passé successivement le niveau 1 qui me permettait de plonger en "encadrée" c'est à dire accompagnée par un guide de palanquée possédant au moins le niveau 4 jusqu'à 20 mètres.
Ensuite, j'ai passé le PE40 qui m' a permis de plonger également en encadré jusqu'à 40 mètres.
Enfin, j'ai passé le niveau 2 qui m'a donné l'autonomie jusqu'à 20 mètres (j'ai le droit de plonger accompagnée d'un ou deux plongeurs dotés d'au moins le niveau 2). IL est interdit quelque soit son niveau de plonger seul.
La plongée est un sport très encadré et doté de règles très précises afin d'en garantir sa sécurité.
Et même ainsi il y a des accidents, surtout lors des plongées profondes (en dessous de 30 mètres, voire 40 m).
Actuellement, je prépare le niveau 3, sans réelle conviction. Le but principal est de maintenir mon niveau en plongée, voire d'obtenir l'autonomie à 40 mètres, histoire de pouvoir descendre un peu plus que 20 m sans guide de palanquée. Les plongées très profondes à 60 mètres ne m'intéressent pas du tout !
Voilà pour le petit résumé des niveaux en plongée scaphandre.
Les risques sont à la descente (essentiellement barotraumatisme des oreilles en pratique) et les accidents de désaturation par accumulation d'azote dans l'organisme (on respire de l'air comprimé et durant la plongée l'azote va se dissoudre dans notre organisme. Les paliers lors de la remontée permettent de limiter les risques mais il suffit d'une erreur ou une mauvaise forme physique pour avoir un accident. Autre accident potentiellement grave, la narcose lors des plongées profondes en dessous de 30m ou "ivresse des profondeurs" qui peut aller jusqu'à la perte de connaissance ... D'où l'utilité de ne pas être seul et d'être formé aux règles de secours pour sauver son équipier.
Vous savez tout ... ou presque !
Ensuite, j'ai passé le PE40 qui m' a permis de plonger également en encadré jusqu'à 40 mètres.
Enfin, j'ai passé le niveau 2 qui m'a donné l'autonomie jusqu'à 20 mètres (j'ai le droit de plonger accompagnée d'un ou deux plongeurs dotés d'au moins le niveau 2). IL est interdit quelque soit son niveau de plonger seul.
La plongée est un sport très encadré et doté de règles très précises afin d'en garantir sa sécurité.
Et même ainsi il y a des accidents, surtout lors des plongées profondes (en dessous de 30 mètres, voire 40 m).
Actuellement, je prépare le niveau 3, sans réelle conviction. Le but principal est de maintenir mon niveau en plongée, voire d'obtenir l'autonomie à 40 mètres, histoire de pouvoir descendre un peu plus que 20 m sans guide de palanquée. Les plongées très profondes à 60 mètres ne m'intéressent pas du tout !
Voilà pour le petit résumé des niveaux en plongée scaphandre.
Les risques sont à la descente (essentiellement barotraumatisme des oreilles en pratique) et les accidents de désaturation par accumulation d'azote dans l'organisme (on respire de l'air comprimé et durant la plongée l'azote va se dissoudre dans notre organisme. Les paliers lors de la remontée permettent de limiter les risques mais il suffit d'une erreur ou une mauvaise forme physique pour avoir un accident. Autre accident potentiellement grave, la narcose lors des plongées profondes en dessous de 30m ou "ivresse des profondeurs" qui peut aller jusqu'à la perte de connaissance ... D'où l'utilité de ne pas être seul et d'être formé aux règles de secours pour sauver son équipier.
Vous savez tout ... ou presque !
Dernière édition par Reve-de-voyage le Dim 14 Nov - 19:24, édité 1 fois
Reve-de-voyage- Messages : 30
Date d'inscription : 18/10/2021
Localisation : Paris
Re: Les différentes façons de plonger
Bonsoir
A+
dcvf
Encore merci de me l'avoir signalé.Reve-de-voyage a écrit:
Ah parfait ! Comme tu écrivais ce paragraphe juste après avoir parlé de la plongée en scaphandre, j'ai pensé que tu l'associais à celle-ci.
Ce n'était pas clair dans ton texte et j'ai préféré le préciser.
A+
dcvf
Re: Les différentes façons de plonger
Bonsoir
De mon côté je n’ai fais de la plongée en bouteille ( air comprimé) que de 1978 à 1980 comme indiqué I C I
J’ai dû arrêter la plongée en scaphandre à cause des 2 accidents que j’avais eu (ADD appelé MDD, Maladie ( au lieu d’Accident) De Décompression ainsi appelé actuellement si je ne me trompe pas.
Mes 2 accidents n’étaient pas dus à de la méconnaissance ni a de l’imprudence mais à l’absorption de médicaments ( pour le nez) qui contenaient de l’éphédrine ou de l’épinéphrine comme me l’a précisé un pharmacien moniteur de plongé, 4 ans après mes accidents.
Dans les deux cas nous n’avions pas à faire de palier de décompression mais le palier de sécurité à 3m n’avait pas était fait…j’ai suivi le chef de palanquée.
Le pharmacien m’a dit que ces substances pouvaient provoquer des retards de certaines fonctions de l’organisme du corps humain.
Pour moi qui travaillait en électronique médicale à l’époque (pneumologie et cardiologie) j’ai pensé que c’était ma diffusion pulmonaire qui aurait été ralentie et ainsi l’azote accumulé a été la causse de mes ‘MDD’.
Paralysé complètement, excepté un avant bras le gauche pour le premier et le droit pour le second ( ou l’inverse ?), j’ai été transporté par hélicoptère dans les deux cas jusqu’au caisson.
2 h à Ostende et …45 h 30 à Falmouth ( Cornwall)
Aux Cornouailles j’ai plus de chance que celui qui avait reçu l’appel par radio, lancé par notre bateau, car on m’a dit qu’il était mort d’une crise cardiaque quelques temps après avoir reçu l’appel.
A l’époque les règlementations étaient moins strictes. par ex., entre-autres, vitesse de remontée 20 m/min, on en était à 16 quand ma fille a passé ses brevets il y a +/- 20 ans !
A ma 6ème plongée pour valider mon ‘brevet élémentaire’ on était allé à 40 m.
En ce temps là il y avait les brevets suivants (en Belgique) : Elémentaire, Moyen et Supérieur, puis Moniteur : Club, Fédéral et National. On ne parlait pas encore d’instructeur.
A+
dcvf
De mon côté je n’ai fais de la plongée en bouteille ( air comprimé) que de 1978 à 1980 comme indiqué I C I
J’ai dû arrêter la plongée en scaphandre à cause des 2 accidents que j’avais eu (ADD appelé MDD, Maladie ( au lieu d’Accident) De Décompression ainsi appelé actuellement si je ne me trompe pas.
Mes 2 accidents n’étaient pas dus à de la méconnaissance ni a de l’imprudence mais à l’absorption de médicaments ( pour le nez) qui contenaient de l’éphédrine ou de l’épinéphrine comme me l’a précisé un pharmacien moniteur de plongé, 4 ans après mes accidents.
Dans les deux cas nous n’avions pas à faire de palier de décompression mais le palier de sécurité à 3m n’avait pas était fait…j’ai suivi le chef de palanquée.
Le pharmacien m’a dit que ces substances pouvaient provoquer des retards de certaines fonctions de l’organisme du corps humain.
Pour moi qui travaillait en électronique médicale à l’époque (pneumologie et cardiologie) j’ai pensé que c’était ma diffusion pulmonaire qui aurait été ralentie et ainsi l’azote accumulé a été la causse de mes ‘MDD’.
Paralysé complètement, excepté un avant bras le gauche pour le premier et le droit pour le second ( ou l’inverse ?), j’ai été transporté par hélicoptère dans les deux cas jusqu’au caisson.
2 h à Ostende et …45 h 30 à Falmouth ( Cornwall)
Aux Cornouailles j’ai plus de chance que celui qui avait reçu l’appel par radio, lancé par notre bateau, car on m’a dit qu’il était mort d’une crise cardiaque quelques temps après avoir reçu l’appel.
A l’époque les règlementations étaient moins strictes. par ex., entre-autres, vitesse de remontée 20 m/min, on en était à 16 quand ma fille a passé ses brevets il y a +/- 20 ans !
A ma 6ème plongée pour valider mon ‘brevet élémentaire’ on était allé à 40 m.
En ce temps là il y avait les brevets suivants (en Belgique) : Elémentaire, Moyen et Supérieur, puis Moniteur : Club, Fédéral et National. On ne parlait pas encore d’instructeur.
Que les "apnéistes profonds" ressentent aussi comme l'a décrit Guillaume Néry si mes souvenirs sont bonsReve-de-voyage a écrit:. Autre accident potentiellement grave, la narcose lors des plongées profondes en dessous de 30m ou "ivresse des profondeurs" qui peut aller jusqu'à la perte de connaissance ... D'où l'utilité de ne pas être seul et d'être formé aux règles de secours pour sauver son équipier.
Vous savez tout ... ou presque !
A+
dcvf
Dernière édition par dcvf le Lun 15 Nov - 17:06, édité 2 fois
Re: Les différentes façons de plonger
Effectivement, la plongée actuelle n'a probablement plus rien à voir avec celle qui tu as pu vivre à l'époque .La vitesse de remontée maxi est actuellement de 10 mètres par minute.
Tu ne dis pas à quelle profondeur tu étais descendu, ni combien de temps, ni si c'était ta seconde plongée de la journée ... Tout ceci à bien sûr une importance dans la survenue de l'accident.
L'analyse des causes d'un accident est importante. Je ne pense pas que l'épinéphrine nasale ait eu un tel rôle dans la survenue du tien, même si effectivement on déconseille ce médicament en plongée car sa durée d'action est trop courte et il y a un effet rebond.
Le fait que tu aies eu deux accidents du même type (neurologiques graves) évoque un FOP (persistance du foramen ovale). Je ne sais pas s'ils le recherchaient à l'époque.. Tu as effectivement bien fait d'arrêter la plongée !!
Mais surtout, tu as dû remonter trop vite sans avoir le temps d'éliminer l'azote. Ton guide de palanquée n'était peut-être pas très prudent.
Cela dit, parfois, il n'y a pas de franche explication : une fatigue, un excès d'alcool, un surpoids peuvent faciliter les accidents
A présent, nous avons des ordinateurs de plongée qui nous indiquent les paliers à effectuer : c'est plus facile qu'avant où il fallait calculer avec les tables de plongée...
Tu ne dis pas à quelle profondeur tu étais descendu, ni combien de temps, ni si c'était ta seconde plongée de la journée ... Tout ceci à bien sûr une importance dans la survenue de l'accident.
L'analyse des causes d'un accident est importante. Je ne pense pas que l'épinéphrine nasale ait eu un tel rôle dans la survenue du tien, même si effectivement on déconseille ce médicament en plongée car sa durée d'action est trop courte et il y a un effet rebond.
Le fait que tu aies eu deux accidents du même type (neurologiques graves) évoque un FOP (persistance du foramen ovale). Je ne sais pas s'ils le recherchaient à l'époque.. Tu as effectivement bien fait d'arrêter la plongée !!
Mais surtout, tu as dû remonter trop vite sans avoir le temps d'éliminer l'azote. Ton guide de palanquée n'était peut-être pas très prudent.
Cela dit, parfois, il n'y a pas de franche explication : une fatigue, un excès d'alcool, un surpoids peuvent faciliter les accidents
A présent, nous avons des ordinateurs de plongée qui nous indiquent les paliers à effectuer : c'est plus facile qu'avant où il fallait calculer avec les tables de plongée...
Reve-de-voyage- Messages : 30
Date d'inscription : 18/10/2021
Localisation : Paris
Re: Les différentes façons de plonger
Bonjour
@ "Reve-de-voyage"
Pour les membres et lecteurs … qui souhaiteraient en savoir plus
FOP
Incidence en plongée
Je le pense aussi mais comme le disait un ORL : ‘C’est un faisceau d’evenements qui en est probablement la cause’
Je pense à : la fatigue (long trajet la nuit en voiture), ( pas à l’acool), ces vasoconstricteurs (expérience vécue par le pharmacien), une combi trop serrante, autres ?…
Chronologie de mes ‘MDD’ (Maladies De Décompression)
Le 30/03/1980 préparation du brevet moyen à la carrière de Barges (Belgique)
Profondeur : de 1 à 5 m
Durée : 5 min
Exercice : parcours boussole
Problème : aucun
Puis
Profondeur : de 15 m
Durée : 10 min
Exercice : passage d’embout par paire
Problème : remontée trop rapide peut-être lorsque ma bouteille fut vide ( passée sur la réserve)
Ballonné en surface (sans avoir bloqué mon expiration)
Perte de connaissance une fois transporté dans le ‘Club House’
Transporté au ‘Service des urgences’ de l’hôpital voisin de la carrière.
Là le médecin visiblement ne savait pas quoi faire de moi!
Les moniteurs de plongée qui m’accompagnaient lui disait qu’il fallait me transporter au caisson de décompression.
Mais, allez dire à un médecin ce qu’il doit faire, quel toupet !!!
Les moniteurs incompris et certainement déçus étaient partis.
J’ai alors entendu le médecin téléphoner : « J’ai ici un plongeur, qu’est-ce que je dois faire? »
Un prêtre passa aussi ! Allai-il me donner l’extrême onction ?
Re-perte de connaissance, c’est au moment où l’on m’a embarqué dans l’hélicoptère que je n’ai repris connaissance.
+/- 100 km de vol, à basse altitude comme le recommandaient les moniteurs de plongée au pilote.
Dans le caisson à Ostende en simulation à 18 m pendant 4 h 45 min en inspirant durant 5 min de l’O2 puis 25 min l’air ambiant.
J’avais retrouvé toute ma mobilité car je ne l’avais pas dit, seul un avant bras était valide tout le reste était paralysé.
Et j’avais aussi oublié de dire que durant mon trajet en voiture de +/- 100 km pour aller à la carrière, je ne faisais que renifler un ’truc ’ pour me déboucher le nez, comme ma moitié me l’a rappelé.
De retour chez moi j’ai reçu la visite du médecin moniteur responsable de la commission médicale de le Lifras qui n’a pas réagi quand je le montrais le ’truc’ que j’avais certainement trop reniflé…une over dose ?
Plus tard, en clinique, j’ai passé plusieurs examens médicaux qui n’ont rien révélé.
Par la suite le club organisait une sortie aux Cornouailles et avec l’accord des médecins plongeurs, qui m’avaient fait passer les tests, j’ai fait la sortie ‘Cornouailles’ mais avec l’interdiction d’aller aux îles Scilly
Le voyage en voiture s’est fait la nuit (depuis Bruxelles), repos en arrivant.
Le 1/05/1980 (PM) petite plongée de 20 min à 20 m OK
Le lendemain plongée de 15 min à 30 m…malaise 3 min après remonté sur le bateau, perte de connaissance, transport en hélicoptère comme je l’ai déjà décrit le 14/11/21, avec 45h 30 de caisson, en simulation à 20 m pour commencer puis à 50 m, parce que je ne contrôlais pas bien une jambe en faisant un demi-tour au bout du caisson
Le Médecin en chef du centre professionnel hyperbare de Falmouth, sans avoir trouvé d’explication, m’a interdit la plongée bouteille à vie.
De retour en Belgique on m’a fait passer encore plus d’examens que la première fois mais là encore sans avoir trouvé d’explication.
La plongée m’a été interdite de jusqu’au 31/12/1980 par le cardiologue plongeur qui m’avait examiné en plus des examens ci-dessus.
Je n’ai plus jamais replongé en bouteille.
Le 29/08/1983 soit 3 ans plus tard, j’allais chez le pharmacien pour acheter des ’trucs’ pour mon nez.
Il me raconta qu’il avait raté son brevet de moniteur de plongée à cause d’un exercice qu’il avait mal fait.
Je lui dis : ‘En faisant attention à ce détail, vous pourrez réussir votre monitorat, mais moi, je ne peux plus plonger et les médecins ne savent pas me dire pourquoi !’
Lui, en pointant du doigt ce que je venais de lui acheter : ’N’aviez-vous pas pris ça ?’
Moi : ’Si’
Lui : ‘Dans mon club, la semaine dernière, il y en a encore 2 qui sont remontés tout raides après en avoir pris’
Voici ce qu’il m’a noté

A+
dcvf
@ "Reve-de-voyage"
C’est vraisemblablement suite aux accidents que les règlementations sont devenues plus sévères, plus sécuritairesReve-de-voyage a écrit:Effectivement, la plongée actuelle n'a probablement plus rien à voir avec celle qui tu as pu vivre à l'époque .La vitesse de remontée maxi est actuellement de 10 mètres par minute.
Voir la chronologie ci-dessous.Reve-de-voyage a écrit:
Tu ne dis pas à quelle profondeur tu étais descendu, ni combien de temps, ni si c'était ta seconde plongée de la journée ... Tout ceci à bien sûr une importance dans la survenue de l'accident.
L'analyse des causes d'un accident est importante.
Voir la note manuscrite que le pharmacien plongeur m’a donnée 3 ans après mes MDD et les 2 cas dans son club suite à la prise de ces médicaments.Reve-de-voyage a écrit:
Je ne pense pas que l'épinéphrine nasale ait eu un tel rôle dans la survenue du tien, même si effectivement on déconseille ce médicament en plongée car sa durée d'action est trop courte et il y a un effet rebond.
Malgré les examens qu’ils m’ont fait passer, je ne le sais pas non plus…mais on en parlait du FOPReve-de-voyage a écrit:
Le fait que tu aies eu deux accidents du même type (neurologiques graves) évoque un FOP (persistance du foramen ovale). Je ne sais pas s'ils le recherchaient à l'époque..
Pour les membres et lecteurs … qui souhaiteraient en savoir plus
FOP
Incidence en plongée
Reve-de-voyage a écrit:
Tu as effectivement bien fait d'arrêter la plongée !!
Mais surtout, tu as dû remonter trop vite sans avoir le temps d'éliminer l'azote. Ton guide de palanquée n'était peut-être pas très prudent.
Cela dit, parfois, il n'y a pas de franche explication : une fatigue, un excès d'alcool, un surpoids peuvent faciliter les accidents
A présent, nous avons des ordinateurs de plongée qui nous indiquent les paliers à effectuer : c'est plus facile qu'avant où il fallait calculer avec les tables de plongée...
Je le pense aussi mais comme le disait un ORL : ‘C’est un faisceau d’evenements qui en est probablement la cause’
Je pense à : la fatigue (long trajet la nuit en voiture), ( pas à l’acool), ces vasoconstricteurs (expérience vécue par le pharmacien), une combi trop serrante, autres ?…
Chronologie de mes ‘MDD’ (Maladies De Décompression)
Le 30/03/1980 préparation du brevet moyen à la carrière de Barges (Belgique)
Profondeur : de 1 à 5 m
Durée : 5 min
Exercice : parcours boussole
Problème : aucun
Puis
Profondeur : de 15 m
Durée : 10 min
Exercice : passage d’embout par paire
Problème : remontée trop rapide peut-être lorsque ma bouteille fut vide ( passée sur la réserve)
Ballonné en surface (sans avoir bloqué mon expiration)
Perte de connaissance une fois transporté dans le ‘Club House’
Transporté au ‘Service des urgences’ de l’hôpital voisin de la carrière.
Là le médecin visiblement ne savait pas quoi faire de moi!
Les moniteurs de plongée qui m’accompagnaient lui disait qu’il fallait me transporter au caisson de décompression.
Mais, allez dire à un médecin ce qu’il doit faire, quel toupet !!!
Les moniteurs incompris et certainement déçus étaient partis.
J’ai alors entendu le médecin téléphoner : « J’ai ici un plongeur, qu’est-ce que je dois faire? »
Un prêtre passa aussi ! Allai-il me donner l’extrême onction ?
Re-perte de connaissance, c’est au moment où l’on m’a embarqué dans l’hélicoptère que je n’ai repris connaissance.
+/- 100 km de vol, à basse altitude comme le recommandaient les moniteurs de plongée au pilote.
Dans le caisson à Ostende en simulation à 18 m pendant 4 h 45 min en inspirant durant 5 min de l’O2 puis 25 min l’air ambiant.
J’avais retrouvé toute ma mobilité car je ne l’avais pas dit, seul un avant bras était valide tout le reste était paralysé.
Et j’avais aussi oublié de dire que durant mon trajet en voiture de +/- 100 km pour aller à la carrière, je ne faisais que renifler un ’truc ’ pour me déboucher le nez, comme ma moitié me l’a rappelé.
De retour chez moi j’ai reçu la visite du médecin moniteur responsable de la commission médicale de le Lifras qui n’a pas réagi quand je le montrais le ’truc’ que j’avais certainement trop reniflé…une over dose ?
Plus tard, en clinique, j’ai passé plusieurs examens médicaux qui n’ont rien révélé.
Par la suite le club organisait une sortie aux Cornouailles et avec l’accord des médecins plongeurs, qui m’avaient fait passer les tests, j’ai fait la sortie ‘Cornouailles’ mais avec l’interdiction d’aller aux îles Scilly
Le voyage en voiture s’est fait la nuit (depuis Bruxelles), repos en arrivant.
Le 1/05/1980 (PM) petite plongée de 20 min à 20 m OK
Le lendemain plongée de 15 min à 30 m…malaise 3 min après remonté sur le bateau, perte de connaissance, transport en hélicoptère comme je l’ai déjà décrit le 14/11/21, avec 45h 30 de caisson, en simulation à 20 m pour commencer puis à 50 m, parce que je ne contrôlais pas bien une jambe en faisant un demi-tour au bout du caisson
Le Médecin en chef du centre professionnel hyperbare de Falmouth, sans avoir trouvé d’explication, m’a interdit la plongée bouteille à vie.
De retour en Belgique on m’a fait passer encore plus d’examens que la première fois mais là encore sans avoir trouvé d’explication.
La plongée m’a été interdite de jusqu’au 31/12/1980 par le cardiologue plongeur qui m’avait examiné en plus des examens ci-dessus.
Je n’ai plus jamais replongé en bouteille.
Le 29/08/1983 soit 3 ans plus tard, j’allais chez le pharmacien pour acheter des ’trucs’ pour mon nez.
Il me raconta qu’il avait raté son brevet de moniteur de plongée à cause d’un exercice qu’il avait mal fait.
Je lui dis : ‘En faisant attention à ce détail, vous pourrez réussir votre monitorat, mais moi, je ne peux plus plonger et les médecins ne savent pas me dire pourquoi !’
Lui, en pointant du doigt ce que je venais de lui acheter : ’N’aviez-vous pas pris ça ?’
Moi : ’Si’
Lui : ‘Dans mon club, la semaine dernière, il y en a encore 2 qui sont remontés tout raides après en avoir pris’
Voici ce qu’il m’a noté

A+
dcvf
Re: Les différentes façons de plonger
Désolée, je n'ai pas ru le temps de te répondre avant ...
Je ne valide pas l'analyse du pharmacien qui me semble fantaisiste ( surtout avec des termes comme "Deux plongeurs sont remontés tout raides après avoir pris des vasoconstricteurs nasaux").
Dans le descriptif de tes plongées, tu ne précises pas du tout comment s'est passée la remontée ni à quelle vitesse. Palier à 3 mètres ?
Si je comprends bien, tu n'as jamais plongé sans avoir un accident ?
C'est difficile avec 40 ans de distance d'analyser un évènement comme celui-là, mais ce qui est certain, c'est que la plongée n'est pas pour toi.
Je ne valide pas l'analyse du pharmacien qui me semble fantaisiste ( surtout avec des termes comme "Deux plongeurs sont remontés tout raides après avoir pris des vasoconstricteurs nasaux").
Dans le descriptif de tes plongées, tu ne précises pas du tout comment s'est passée la remontée ni à quelle vitesse. Palier à 3 mètres ?
Si je comprends bien, tu n'as jamais plongé sans avoir un accident ?
C'est difficile avec 40 ans de distance d'analyser un évènement comme celui-là, mais ce qui est certain, c'est que la plongée n'est pas pour toi.
Reve-de-voyage- Messages : 30
Date d'inscription : 18/10/2021
Localisation : Paris
Re: Les différentes façons de plonger
et en overdose comme moi, en continu tout le long d'un trajet de +/- 100km en voitureReve-de-voyage a écrit:Désolée, je n'ai pas ru le temps de te répondre avant ...
Je ne valide pas l'analyse du pharmacien qui me semble fantaisiste ( surtout avec des termes comme "Deux plongeurs sont remontés tout raides après avoir pris des vasoconstricteurs nasaux").
et l'exemple des 2 tout raides, ne seraient pas les seuls m'a-t-il dit, …c'est bien connu chez les plongeurs flamands.
Reve-de-voyage a écrit:
Dans le descriptif de tes plongées, tu ne précises pas du tout comment s'est passée la remontée ni à quelle vitesse. Palier à 3 mètres ?
Si je comprends bien, tu n'as jamais plongé sans avoir un accident ?
C'est difficile avec 40 ans de distance d'analyser un évènement comme celui-là, mais ce qui est certain, c'est que la plongée n'est pas pour toi.
Si si j'ai plongé même 2 fois à 40 m sans problème dans la carrière de Barges près de Tournai en Belgique.
Mon premier brevet était validé, les accidents sont survenus durant la préparation du second brevet.
Pour les 2 accidents j'ai suivi le guide de la palanquée, avec quelle vitesse de remontée
A l'époque c'était 20m/min max et vous en êtes à 10 actuellement
Et comme je l'ai dit pas de palier de sécurité à 3m…in n'y avait pas de quoi s'accrocher et la mer était agitée. La remontée s'est faite loin du bateau.
A+
dcvf
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